Nous avons visité le musée privé de Jordi Tarrés

LES MOTOS DE JORDI TARRÉS

Jordi Tarrés a réussi à conserver tous les trophées et les motos les plus emblématiques de sa carrière sportive.

Dans son garage, il a quelques motos, comme la GASGAS JTR de 1996, une Beta Zero Gara, précurseur de la Techno, le premier moule de ce qu’était Jotagas, et d’innombrables composants et pièces spéciales qui, à un moment donné, ont servi à tester ou à inventer des solutions techniques.

Il conserve également la plupart des casques de sa carrière professionnelle, rappelant la qualité des sponsors qui existaient à l’époque, où il n’y avait aucune restriction sur les compagnies de tabac ou les marques de boissons alcoolisées. Aujourd’hui, ce serait impensable.

LE MUSÉE JORDI TARRÉS

Dans une autre salle, vous pouvez accéder au musée lui-même. Un voyage absolument extraordinaire à travers l’histoire du trial, où il n’est pas nécessaire d’être fan pour percevoir la passion et l’importance qu’avait le trial dans les années 80 et 90. Des trophées très élaborés, de grande ampleur, avec des matériaux nobles, bien travaillés… Loin de ce que l’on voit aujourd’hui.

Il y a des centaines de trophées dans le musée, donc en tenant compte de la courte carrière professionnelle de Jordi Tarrés (retraité à l’âge de 31 ans), cela nous donne une idée du nombre d’événements sportifs qui ont eu lieu à l’époque.

Quatre motos très spéciales règnent en maître dans ce musée : la Beta TR34 avec laquelle il a remporté son premier titre mondial, le prototype Beta TR34 avec un châssis en aluminium qui a fini par conduire à la Beta Zero, et deux GASGAS : le modèle Contact de 1993 et le GASGAS JT de 1995.

Actuellement, Jordi Tarrés est partenaire et père technique de la marque TRS Motorcycles, qui fabrique des motos de trial et est vice-championne du monde depuis sa première saison, en 2016.