Test approfondi de l’Inpulse R20

Inpulser20De nombreux vélos ont envahi le marché ces dernières années, mais très peu ont eu leur propre personnalité. Ce qu’il y a de beau dans un nouveau modèle, et en même temps ce qui est difficile, c’est d’en tirer quelque chose, non seulement qui n’existe pas, mais qui peut être reconnu d’un coup d’œil. À ce jour, très peu de marques ont opté pour des formes et des designs « uniques », parmi lesquels Monty, Koxx, Kabra ou Ozonys. De manière réaliste, toutes les autres marques se sont plus ou moins inspirées des vélos qui, que nous les aimions plus ou moins, nous ont laissé bouche bée la première fois que nous les avons vus.

Pour cette raison, nous n’avons pas hésité à tester un modèle qui a suivi cette voie de différenciation, l’Inpulse R20.

Dessinée en France par Cédric Fontenoy, la R20 est la petite sœur de la moto avec laquelle Aurélien Fontenoy a réussi à devenir le n°2 mondial à 26 ans », c’est-à-dire par ses gènes qu’il court « pur-sang ».

La première chose que vous remarquerez, c’est sa décoration spectaculaire. La marque française a imprimé une image unique sur ses modèles avec un rouge vif anodisé qui donne un look agressif mais élégant. C’est peut-être le châssis le plus accrocheur du marché en termes de visuels. Cette couleur a été accompagnée de détails blancs et gris ainsi que du logo de la marque sur le tube diagonal et de détails du modèle, R20, sur le tube supérieur.

 

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Il s’agit d’un châssis dans lequel l’absence de carter se distingue , non pas en raison de sa nouveauté, puisque la plupart des châssis se passent déjà de trous égaux, mais parce qu’il comprend un protecteur de type anneau boulonné au boîtier de pédalier de série. C’est un système que nous avons trouvé très efficace en termes de durabilité du cadre. Un autre point à aborder sont les tendeurs. Inpulse a fait le choix d’éliminer les excentriques et a opté pour des vis sans fin, qui, ajoutées à un écrou noir, nous permettront de réguler la tension de notre chaîne au millimètre près.

 

En ce qui concerne le montage des freins, le type Post Mount a été opté pour la fourche et le châssis. Sans aucun doute, c’est l’assemblage du « futur » et de plus en plus de marques le choisissent lors de la conception de leurs châssis et fourches. Cela est dû à la facilité de montage et de centrage qu’offre ce système, de sorte que vous n’aurez aucun problème à préparer vos freins à disque. D’autre part, les vis qui fixent l’étrier au châssis ne seront pas vissées directement dessus , mais seront enfilées à travers celui-ci, se retrouvant dans des « cubes » qui agiront comme une rondelle, laissant l’étrier fixé dans la position souhaitée.

Un aspect très important est que ce châssis n’est pas l’un de ceux qui sont fabriqués avec une canette de « coca-cola », il est robuste et c’est un plus en termes de durabilité. Son poids de 1,5 kg le place parmi les châssis qui donnent confiance face à la casse et qui ne pèchent pas du côté de la lourdeur.

En termes de géométrie, les gars d’Inpulse ont opté pour une géo qui assure le bon comportement de la moto et une bonne maniabilité à tous les niveaux. Sa longueur de 1010 mm, ses bases de 350 mm et son boîtier de pédalier de +70 mm permettent de compenser absolument toutes les techniques.  Peut-être que le seul mais est que nous serons obligés d’utiliser un moyeu de 135 mm afin que les options soient considérablement réduites, pas en vain, Inpulse propose cette taille avec une option de disque en carbone.

ALLONS-Y

L’Inpulse R20 est un vélo qui se soulève facilement, qui est stable sur deux et une roue et qui est très précis à l’avant. Il n’y a que sur les rochers que nous pouvons manquer cette hauteur supplémentaire dans le boîtier de pédalier, mais pas excessivement.

La façon dont il est conçu avec le tube intermédiaire lui confère un plus de rigidité qui se remarque dans les fortes tractions et arrivées.

Le placement du protège-pignon est parfait et vous évitera toutes sortes de chocs, tant vers le boîtier de pédalier que vers le pignon.

Sa fourche est conçue avec un manche assez épais ce qui est un signe de durabilité et c’est que petit à petit, toutes les marques choisissent de « grossir » cette zone pour éviter les frayeurs désagréables et cela donne beaucoup de sécurité lorsque vous êtes dessus.

Dans l’ensemble, la R20 est très polyvalente et vous l’apprécierez énormément, que vous soyez un pilote de course vivant parmi les rochers ou faisant un peu de travail dans la rue.

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CONCLUSIONS

Sans aucun doute, l’Inpulse R20 est l’un de ces vélos spéciaux, non seulement en raison de sa géométrie, mais aussi en raison de son mode de conception. Un châssis accrocheur, différent, efficace et robuste. Ce sont les 4 adjectifs que l’on pourrait attribuer à une très bonne option si vous souhaitez changer de vélo ou en acheter un nouveau. La durabilité est garantie, elle n’est ni courte ni longue et pas excessivement basse. Un excellent choix pour tous ceux qui, et encore plus en ces temps de crise, veulent un vélo à « casser » et ne pas avoir à le changer en 3 mois.

Comment Seulement mais, la mesure du moyeu. Nous croyons que nous devons standardiser autant que possible ce genre de chose pour avoir plus de marché à choisir, 116 mm aurait donc été le choix parfait, mais il faudrait tout de même dire qu’un moyeu plus large donne également plus de stabilité. Maintenant, c’est à vous de choisir de dépenser les quelque 600 euros que vaut le châssis pour acquérir l’un des cadres les plus beaux et les plus complets du marché.

Texte : Álvaro López / Photos d’action : David Quer 

 

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