Mustieles remporte la Coupe du Monde Trial UCI

Au cœur de la villed La Suisse a accueilli à Genève la cinquième et dernière manche de la TRIAL UCI WOLRD CUP, lors de cette édition 2012. Avec une mise en place qui ne peut être décrite que comme spectaculaire, soignée et réfléchie dans tous ses détails afin que le public puisse profiter confortablement du spectacle de l’épreuve, et que les coureurs puissent profiter en même temps de certaines zones magnifiquement exécutées dans tous ses aspects, un 10 pour l’organisation.

Et c’est un spectacle et du bien qu’ils ont offert depuis la demi-finale de samedi, ceux qui se sont montrés les dominateurs de la catégorie 20 » dans toutes les épreuves précédentes, les Espagnols Ros et Mustieles et le Français Hermance, Occupant les trois premières places sur les huit qui donnent accès à la finale, avec des scores déjà assez éloignés des autres, prouvant une fois de plus que la course allait être l’affaire de trois d’entre eux, car après les quatre premières manches, ils étaient si serrés dans le classement, que celui qui remporterait cette épreuve serait également le vainqueur final du concours.

Dans la finale de dimanche après le premier tour, la course s’est résumée à un face-à-face entre le pilote WildWolf Abel Mustieles et Navarrese Ros, alors qu’une série d’erreurs du Français Hermance l’a définitivement éliminé de la lutte pour le titre.

Un impressionnant deuxième tour de Monty, avec un seul point de pénalité après six sections extrêmement difficiles, lui a permis de mener la course avec quatre points d’avance sur Benito Ros, avant les quatre dernières et dernières sections de la superfinale.

Avec ce nouveau format de superfinale, les pilotes s’élancent un à un dans l’ordre inverse du classement de la finale. Et le score de ces quatre « superzones » s’ajoute à celui obtenu en finale, de cette façon chaque coureur dispose de 15 minutes pour terminer son parcours accompagné de tous les spectateurs, avant le coureur suivant, afin que le vainqueur de la finale, étant le dernier à partir, connaisse à l’avance le score de ses rivaux.

Après un beau parcours dans cette superfinale du Navarro Ros. Abel savait qu’il avait une avance de 7 points, avant ses quatre zones, donc tout était en l’air.

Ainsi, avec une foule immense qui attendait avec impatience le résultat de la course, Abel entre dans la première zone et alors qu’il approche de sa dernière ligne droite, une erreur majeure en passant par une mauvaise porte et la pénalité qui s’ensuit, Cela l’amène à voir comment son avantage a été réduit à seulement deux points avant les trois dernières sections très difficiles, une tâche qui semblait presque impossible.

C’est là que le meilleur Abel Mustieles s’est mis en évidence, se battant jusqu’à la mort et donnant le meilleur de lui-même. Devant un public qui l’a acclamé dans l’expectative, il a réussi à boucler le parcours avec un seul point de plus pour remporter l’épreuve in extremis et ainsi remporter ce championnat pour lequel il s’est tant battu, juste dans le dernier mètre de la dernière section, obtenant ainsi un titre qui semblait complètement impossible, alors que quinze jours avant la première épreuve, Abel s’est cassé l’os pyramidal du poignet droit.

Le résumé pourrait être, quelque chose que son préparateur physique, le grand Jesús Otero, lui rappelle toujours : « Justice au sacrifice ».

CLASSEMENT GÉNÉRAL DE LA COUPE DU MONDE

Abel Mustieles – 580 points

Vincent Hermance – 560 points

Benito Ros – 555 points

Abel Mustieles : « C’était la journée la plus difficile que j’ai jamais vécue psychologiquement, tout au long de la journée nous avons ressenti une pression brutale, difficile à supporter, mais nous ne sommes plus excités par les deuxièmes places, nous cherchons la victoire depuis la première zone et nous ne nous arrêtons pas tant que nous ne l’avons pas trouvée. J’ai encore de grosses erreurs, je ne devrais pas faire l’impasse sur le fait de jouer pour la Coupe du Monde, tout aurait été plus calme, plus normal, mais cela lui a donné de l’émotion, gagner comme ça me rappellera Genève pour le reste de ma vie, à quel point 2012 a été difficile… Maintenant, nous avons du carburant pour tout l’hiver, pour continuer à nous battre comme je l’ai fait jusqu’à présent dans tous les domaines. pour pouvoir continuer à réaliser les rêves qui sont si difficiles à réaliser… Merci du fond du cœur à toute mon équipe. 2013, nous voilà !

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